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Ce projet de diplôme (DNSEP-option Design) est le premier fruit d’une recherche sur les procédés de productions de nourriture qui seraient adaptés au milieu urbain. Fort du constat de “désert alimentaire” de nos métropoles actuelles, ce manifeste d’une présence visuelle imposante, se dresse face aux dictâts de l’industrie alimentaire.

Ce projet est la suite logique de mon mémoire intitulé La fin du monde n'aura pas lieu.


Le meuble (visible dans les différentes photos ci-dessus), finalité du projet, est un petit écosystème de production (comprenant plantes potagères, poissons rouges et bactéries), invite à la reflexion sur de nouveaux procédés, plus raisonnables et plus respectueux de l’environnement. Dans un monde où la croissance démographique est telle que la question de nourrir la planète effraie, il semble primordial de réfléchir à cette perspective. Réunir l’habitation et la production de nourriture, faire participer Mr-tout-le-monde à l’effort exigé par le développement de la planète, sont des buts utopiques mais c’est bien l’invitation que propose ce meuble qui se bat l’aquaponie* en fer de lance.


Le béton, principal matériaux composant la colonne, renvoie aux ruines, aux gravas et aux traumas suivant la catastrophe, mais aussi aux “bunkers archéologiques” de Paul Virilio. A la manière de ceux recensés sur le Bunker de Saint-Nazaire par Gilles Clément, les végétaux qui viennent peupler cet univers bétonné apparaissent alors comme l’espoir d’un renouveau plus proche de la nature. Quant aux poissons, ils sont, en loisir urbain usité, ce qui renvoie le spectateur à son habitation et contextualisent ainsi cette pièce de mobilier d’un genre nouveau.

 

Présent dans les photos ci dessus : 

 

Sans Titre, 2015,
béton, acier, verre thermoformé et plastique souple,
70x45x110


Sans Titre, 2015,
Mur expérimental : culture de Kombucha, plantes, kéfir etc..
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